Mauvaise nuit ! Pas endormi avant 3 heures du matin, et bien sûr, réveil tout près des 9 heures. Je marche beaucoup, mais la fatigue ne me donne pas pour autant le sommeil. Je ne sais pas si mon insomnie avait un rapport avec mon dîner, mais l’entrecôte, tant attendue, a déçu et même doublement déçue car non seulement elle était bien loin des 400 grammes annoncés mais en plus elle était un peu coriace. Quelques fois, il faut savoir prendre des risques ! Ma critique s’arrête là, parce que le reste des prestations de l’hôtel était top. Donc, départ un peu tardif ce matin, mais il n’y avait pas vraiment d’urgence car la pluie était annoncée jusqu’à 10 heures et de plus, je n’avais guère plus de 20 km à parcourir pour rejoindre Cercecilla. Effectivement, très rapidement le soleil a pris l’avantage sur la pluie faisant découvrir un paysage totalement différent des étapes précédentes ; ici, je suis arrivé au pied de la
Sierra de Guadarrama, une chaîne de montagne dont certains sommets culminent à plus de 2000 mètres. L’hiver les Madrilènes y viennent skier. Je la franchirai demain pour rejoindre Ségovia en empruntant un port à 1800 mètres mais demain sera un autre jour.
Hormis les magnifiques paysages, peu de rencontres sur le chemin : les élèves et leur professeur d’un centre hippique où je suis allé m’abriter durant une averse, et beaucoup de vaches en liberté avec leur progéniture qui m’ont bien évidemment rappelé la mauvaise aventure vécue sur le Camino mozarabe .
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