Dîner très frugal hier soir avec une communauté de gens de toutes nationalités en réinsertion. Racistes, abstenez-vous ! Ce sont des gens que le gîte héberge sur une certaine durée, dans l’attente de papier, d’un travail ou d’une formation. Un gîte que j’oublierai facilement, mais finalement peut-être pas, tant il était hors normes ! Des « aventures » comme celle là, ça nous fait remettre les pieds sur terre et c’est parfois heureux ! Départ au lever du jour, c’est à dire 8 h 30. La semaine prochaine je gagnerai une heure.
Le paysage est à l’identique de celui d’hier ; des vallons séparés par des Rio asséchés et partout, des étendues de grandes herbes sèches, parsemées de chênes verts. Pour l’avoir découvert depuis l’avion, je pense que ce paysage s’étend vers le nord bien au-delà de Ségovia que j’atteindrai vendredi. Après ce sera la célèbre Meseta : celle qui tue le pelerin l’été par la chaleur qu’il y fait, et l’hiver par le froid et la bise glaciale qui balaie le plateau. Heureusement nous ne sommes qu’en automne !
Que dire du balisage ? Hormis la traversée de Madrid, où là je doute qu’il y ait une seule flèche jaune, sur ces deux premières étapes, le balisage est vraiment top. Les baliseurs n’ont pas été chiches de leur peinture jaune.
Peu avant midi, j’atteins Colmenar Viejo ; le temps de prendre un café croissant et de visiter l’église qui est de toute beauté, je repars pour Manzanares del Real. Une autre jolie ville en bordure d’un lac qu’on appelle ici embalse. Petit hôtel comme je les aime où l’on peut prendre tout sur place : la bière, le dîner et le petit déjeuner ; le tout dans une ambiance très familiale. Pour ce soir j’ai repéré une entrecôte. Le menu annonce une pièce de 400 grammes. Elle a intérêt à les faire !

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